Dans la presse

Ci-dessous suit un petit résumé de publications autour de Bollé Bollé.

20.05.2015 – Bollé Bollé continue la réalisation du rêve du père Albert Bolle en Tanzanie

Téléchargez ici une version PDF de la publication "Bollé Bollé continue la réalisation du rêve du père Albert Bolle en Tanzanie", paru dans « Kerk en Leven » du 20 mei 2015.

Jozefien Van Huffel

Feu le père Bolle avec des membres de l’ethnie Wataturu. Egalement des filles de ce groupe ont pu aller à l’école grâce au père. © Bollé Bollé

Feu le père Bolle avec des membres de l’ethnie Wataturu. Egalement des filles de ce groupe ont pu aller à l’école grâce au père. © Bollé Bollé

En tant que prêtre-entrepreneur au cœur spirituel, Albert Bolle réussit à inspirer des personnes de son âge tout comme des jeunes à s’atteler à sa charrette. Après sa mort prématurée, il y a plus d’un an, les membres de Bollé Bollé décidèrent de parachever son rêve. Fin 2016 l’école pour filles à Igunga sera terminée.

« Peut-être sommes nous entrés dans ce projet d’une façon quelque peu naïve. Le père Bolle nous a bien eu », ainsi Bram Rumbaut (31) avec un petit sourire. A l’origine le père blanc avait prévu une école pour 320 élèves, mais année par année, visite par visite, le projet a pris de l’ampleur. Oger Vaes (67): « Et quand nous lui disions que cela ne réussirait pas, il nous certifiait que nous pouvions compter sur la providence. En laquelle il avait une foi inébranlable. »

Neuf cents lits trouvent leur place dans les dortoirs, neuf cents bancs dans les classes. Pas à pas s’élève à Igunga, une ville située au centre de la Tanzanie, un complexe scolaire impressionnant. Le financement en vient en grande partie de la Belgique, via l’asbl Bollé Bollé fondée en 2008.

« Nous pouvons à peine croire nous-mêmes que nous avons pu collecter cet argent », nous dit Bram Rumbaut. Au cours des années précédentes les volontaires ont fait des campagnes de sensibilisation dans des écoles à travers toute la Flandre. Ils organisèrent des événements à Schiplaken, village natale du père blanc Albert Bolle, et également à d’autres endroits. « Et nous avons fait appel à notre réseau », ainsi enchaine Oger Vaes. « Ayant quitté moi-même le milieu des entreprises, mes contacts partent petit-à-petit à la retraite. Mes heureusement la réalisation du projet touche à sa fin. »

L’asbl a des racines à Schiplaken, où le « missie-naaikring », le club des joueurs de cartes et les anciens scouts soutenaient fidèlement depuis de longes années « leur missionnaire ». En plus dans toute la Flandre elle compte des membres qui un jour d’une façon ou d’une autre ont abouti chez le père Bolle. 

« Bram et moi étions en route du Kenia vers l’Afrique du Sud avec une amie », ainsi Bieke Thijs. « Son professeur de Swahili nous demanda de faire un stop chez son bon ami Albert Bolle. Nous ne savions pas à quoi nous pouvions nous attendre, une ville, un village ou une poignée de maisons, et nous comptions y rester quelques jours. Mais pratiquement immédiatement nous savions que notre séjour serait quelque peu prolongé. » « Il avait quelque chose sur lui qui mettait tout le monde à l’aise sur le champ », nous dit Rumbaut. « En plus j’étais impressionné par ce qu’il avait réalisé. Je suis architecte et venais de soumettre un projet de fin d’étude dont la réalisation exigerait des millions d’euros, alors que lui réalisait tant de choses avec peu de moyens. »

Par après Rumbaut écrit une lettre au père Bolle, qui lui répondit avec une demande de dessiner un plan pour une école. Quant à Oger Vaes, après quelques transactions financières au profit des projets du père, il fut envoyé en Afrique  par sa sœur tout aussi entreprenante. « Comme j’étais de toute façon à la retraite, ne pouvais-je alors pas porter l’argent moi-même ? Ce fut le démarrage de l’asbl… »

L’école pour laquelle Bollé Bollé s’engage depuis lors, était le grand rêve du missionnaire. « Sa paroisse couvrait une surface aussi grande qu’un tiers de la Belgique, mais nulle part il n’y avait un enseignement secondaire pour filles » nous explique Rumbaut. Vaes: « Le père Bolle était fort concerné par la position de la femme en Afrique. Il savait que l’avenir devait venir d’elle et espérait qua son école stimulerait les filles à aller de l’avant. Ce qui s’avéra: quatre-vingt à nonante pourcent des filles qui terminent leurs études secondaires maintenant, continuent leurs études. »

A l’origine Bollé Bollé s’engagea pour une école de 320 filles, mais le père Bolle voulait donner sa chance à tout le monde. « Chaque fois il disait qu’il avait bien dû les accepter, cat elles se trouvaient devant la porte et elles venaient de loin », nous raconte Bieke Thijs en riant. « Il maintenait les frais d’inscription à un niveau modeste et refusait d’organiser un examen d’entrer, car il ne voulait pas uniquement les enfants intelligentes. »

L’école secondaire pour filles à Igunga peut accepter neuf cents élèves. © Bollé Bollé

L’école secondaire pour filles à Igunga peut accepter neuf cents élèves. © Bollé Bollé

Jusqu’à nonante pourcent des filles qui obtiennent leur diplôme de fin d’études à Igunga, continuent leurs études. © Bollé Bollé

Jusqu’à nonante pourcent des filles qui obtiennent leur diplôme de fin d’études à Igunga, continuent leurs études. © Bollé Bollé

Année par année le père Bolle construisait, en pleine confiance que l’argent suivrait. En janvier 2014 il est cependant mort d’un arrêt cardiaque. « Il me demanda fréquemment si j’avais pêché « un grand poisson », un sponsor. Je venais d’en trouver un nouveau et étais sur le point de lui téléphoner, mais il ne l’a plus su. Il nous laissa désemparés. »

« Heureusement nous l’avons pu convaincre de prendre les mesures nécessaires pour assurer la continuité », continue Rumbaut. « L’école fut transmise à une congrégation de sœurs, la direction des travaux de construction au tanzanien Rafaele, qui après des années de collaboration avec le père Bolle a pris sa façon de penser et sentir les choses. Et nous nous proposions de continuer la réalisation du père Bolle. »

« Le Bolle savait que l’avenir devait venir des femmes. De là une école pour filles »

Les dortoirs sont maintenant terminés, tout comme les laboratoires. « Un jour nous lâcherons l’école », nous apprend Oger Vaes. « Le père Bolle aussi ne donnait rien pour rien. Il attendait des gens qu’ils travaillent pour ce qu’ils veulent, qu’ils s’y engagent de leur propre personne. Ainsi il employait des ouvriers, mais avec l’intention de les rendre autonomes afin de pouvoir gagner leur vie eux-mêmes. » « De cette façon il encourageait pas mal de gens à organiser leur vie différemment. » nous dit Rumbaut.

Cependant l’asbl Bollé Bollé chérit en plus son propre grand rêve, maintenant que celui du père touche à sa réalisation. « Nous voulons installer des panneaux solaires sur les toits de l’école primaire comme du secondaire. En effet l’approvisionnement en électricité est peu fiable à Igunga », explique Bieke Thys.

« Peut-être l’asbl doit chercher un nouvel équilibre », voilà l’idée d’Oger Vaes. « Les anciens penchent plutôt vers une décélération, les jeunes veulent persévérer à tirer la charrette, mais sont fort pris par leur tâche quotidienne. Et pourtant, pourtant nous voulons aller de l’avant. Nous ne savons pas encore comment, mais la semence est semée. Et elle germera. »

Info sur www.bollebolle.be ou au 015 61 48 27.

06.05.013 – Orphelinat Alvera à Kishuro, Tanzanie

Téléchargez ici une version PDF de la publication « Weeshuis Alvara in Kishuro, Tanzania », parue au site www.oostkamp.be le 6 mai 2013.

Weeshuis Alvera in Kishuro, TanzaniaBonnes nouvelles de l’asbl Bollé Bollé en provenance de Kishuro. La construction d’un local polyvalent (réfectoire, salle d’études et local de réunion) pour orphelins a pu démarrer plus tôt que prévu. Les subsides de la commune d’Oostkamp et autres (VTI Bruges) sont mis en profit au maximum..

L’asbl Bollé Bollé collecte des fonds pour des projets de développement durables et à petite échelle en Tanzanie. Il s’agit toujours de plans concrets, clairement définis avec un accent sur l’enseignement, les soins médicaux, l’approvisionnement en nourriture et eau.
L’association Bollé Bollé émana à travers les années de différents petits groupes de sympathisants du père Bolle, avec comme but commun de soutenir ses projets.

L’orphelinat Alvera est un de ces projets. Madame Alvera fonda l’orphelinat début mars 1980. Le groupe d’enfants qu’elle accueillit oscilla entre 5 (1981) et 40. Momentanément elle prend soin d’un peu plus de 20 enfants.
En plus elle prend aussi en charge quelques « vieillards » qui ont été répudiés par leur famille.

Le village de Kishuro est très isolé (environ une heure et quart de voiture jusqu’à la ville la plus proche, Muleba). Lorsque fin des années ’70 le père Bolle y bâtit un poste extérieur, il fut le premier à y construire un chemin praticable pour mobylette. Jusqu’à présent le village ne dispose pas d’électricité. Depuis quelques années (et grâce au support de quelques Bollé Bollé’-ains) il dispose quand-même de quelques panneaux solaires qui alimentent quelques lampes électriques.

Alvera krijgt op geen enkele manier (structurele/overheids)subsidies. Ze probeert te overleven met hetgeen ze zelf kweekt rond het weeshuis: (kook)bananen, maniok, pindanoten, tomaten, ananas, papayas en koffie. Daarnaast bouwde ze een paar jaar geleden een huisje met 6 dubbele kamertjes. Die verhuurt ze nu als ‘leerkrachtenwoningen’ voor het schooltje van het dorp zodat ze haar eigen bron van inkomsten kan genereren.

Patrick Kerkhof

24.04.2013 – Entreprendre est de tous les âges! Bolle continue à construire!

Article paru dans « Kerk en Leven », édition Boortmeerbeek-Hever-Schiplaken du 24 avril 2013.

Entreprendre est de tous les âges ! Bolle continue à construire ! Cela nous l’avons pu constater lorsque fin février une délégation du bureau de notre ASBL effectua une visite d’inspection et de prospection au père Bolle en Tanzanie.

Les retrouvailles avec notre père  –  et avec nos membres de base Bram et Julie qui travaillent depuis janvier pour quelques mois à Igunga – fut à nouveau réconfortant. Egalement cette fois-ci nous fumes impressionnés par les nombreuses réalisations là à Igunga. Mais aussi le père Bolle fut à son tour étonné du succès de nos événements comme la soirée-trappiste, les conférences avec prestations à des écoles, petit- déjeuner fête des mères,… et surtout reconnaissant du soutien continu. Il résume lui-même ainsi:

 « Vous ne pouvez pas imaginer quel plaisir cela me fait, en ma 80ième année de vie, de recevoir encore tant de soutien de Belgique et là-dehors.Toute ma vie j’ai construit : écoles mais aussi puits, hôpitaux, dispensaires, églises, salles paroisiales, etc. Mais grâce à vous et les gens de Bollé Bollé en Belgique je n’ai jamais tant pu réaliser que les 5 dernières années. Ainsi je n’ai heureusement pas trouvé le temps de vieillir et j’espère donc  pouvoir continuer pour encore quelques années », ainsi Albert.

Vous voyez, en sa 80ième il travaille encore sans répits comme entrepreneur. La visite s’avéra très utile. Non seulement pour s’assurer de l’avancement des travaux, mais aussi pour identifier les besoins qui restent et les priorités.

En plus nous avons reçu pendant notre visite une leçon de sagesse africaine. En effet l’Afrique ne serait pas l’Afrique si tout se passait comme prévu. A cause de différents facteurs les travaux ont encouru un léger retard et sont donc moins avancés que nous avions espéré. La cause principale en est le faite que cette année le taux de change entre l’euro et le shilling tanzanien fut très désavantageux. C’est pourquoi le père Bolle en 2012 a très consciemment attendu pour faire des dépenses majeures et a sollicité les fonds collectés en Belgique au compte-gouttes. Uniquement les travaux indispensables ont été effectués et ainsi le reste a encouru quelque retard.

Heureusement entretemps le taux s’est pratiquement remis et les équipes de travail du père Bolle se sont mis à nouveau pleinement au travail.

Malgré le glissement des plans pas mal de choses ont quand-même été réalisées l’année passée.

  • Via quelques étudiants en construction civile irlandais l’équipe de construction du père apprit à réaliser des réservoirs d’eau de surface plus grands, de 50.000 litres. En plus des deux réservoirs irlandais encore six réservoirs semblables de 40.000 litres chaque furent construits à notre école secondaire. Albert ne demande pas mieux que de « voler avec les yeux » et l’eau garde une priorité absolue dans ce climat tropical. Il dispose maintenant, après la réalisation des nouveaux réservoirs, d’une capacité de collection de près de 500.000 litres d’eau de pluie pour ses deux écoles. Pas un luxe superflu!
  • En plus un dispensaire fut construit à notre école secondaire où une infirmière peut procurer les soins nécessaires. Avec plus de 750 élèves à l’école il y a quotidiennement bien 6 ou 7 élèves qui sont malades (malaria) et qui grâce au nouveau dispensaire ne doivent plus être transporté à l’hôpital. Dans le courant du premier semestre en plus deux infirmières allemandes vont résider en tant que volontaires à Igunga et procurer aux infirmières locales une formation supplémentaire.
  • Et finalement le poste de la mission a été agrandi. Une maison fut construite pour quatre religieuses qui s’engagent activement pour les écoles comme directrice et/ou enseignante.

Après plusieurs réunions de l’équipe de base avec le père Bolle et avec les directions des écoles, après pas mal de calculs et avec le soutien de nos donateurs en tête, nous sommes heureux de pouvoir  vous annoncer que, malgré les retards, nous sommes convaincus que nous allons pouvoir terminer les travaux de construction de notre école bientôt.

Sur la liste de priorités du père figurent encore quelques grands travaux dont l’achèvement des derniers dortoirs et la construction des laboratoires à l’école secondaires sont les plus importants. Grâce au support généreux de BASF le labo de chimie peut en attendant être complètement équipé au plus tard le 30 août 2013. Enfin suit encore le dernier chantier, c'est à dire le local des professeurs et le local administratif, dont nous espérons qu’il pourra être réceptionné au plus tard début 2014.

Après la finalisation de ces travaux de construction le père Bolle se concentrera l’année prochaine avec notre ASBL sur un nouveau projet. Vu qu’en Tanzanie il y a encore régulièrement, si pas quotidiennement, des pannes de courant, notre rêve est d’équiper au moins les bâtiments des écoles les plus importants (dortoirs, réfectoires/salles d’études et local des professeurs) de panneaux solaires de façon que l’éclairage y puisse toujours être garanti. La Fondation Roi Baudouin a déjà donné son approbation pour ce projet-solar et a prolongé notre licence en question.  L’étude du rapport qualité/prix qui est en cours nous indiquera bientôt la faisabilité du projet.

Au cours des réunions avec Albert les discussions sur l’avenir n’ont pas manqué. Notre intention est en effet de remettre à terme les écoles entre les mains de congrégations de religieuses d’origine européenne. A ce sujet des pourparlers ont déjà eu lieu et les Palotine Sisters comme les Abateresa Sisters seraient d’accord pour de reprendre les écoles à terme. Il y a même déjà quelques sœurs qui passent momentanément une période d’essai aux écoles. La succession, pour après la pension d’Albert, paraît donc assurée! Et que pareil transfert ne doit pas nécessairement être désavantageux, nous l’avons pu constater plusieurs fois pendant ce voyage:

  • Le petit hôpital qu’Albert mit sur pieds il y a quelques années, s’est développé en un dispensaire à part entière qui marche bien, avec maternité sous la tutelle des Sisters of St. Joseph of Cluny. Le mois passé la nouvelle extension, dessinée par notre membre de base Bram et sponsorisée par un Rotary Club espagnol, a été inaugurée solennellement. Et les sœurs ont encore appris bien d’avantage de notre père : à la fin de l’année passée elles ont de leur propre initiative et avec le soutien financier d’une organisation irlandaise commencé la construction d’une petite école qui leur appartient à Mwanzugi.
  • Aussi à Kishuro, un des premiers postes missionnaires de notre Père Blanc, les choses prospèrent. Alvara, la première ménagère d’Albert en Tanzanie, a créé de toutes pièces un orphelinat avec son support et après toutes ces années réalise toujours des miracles. Via les contacts de quelques-uns de nos membres de base une belle somme d’argent, qui servira à la construction d’un réfectoire, a été collectée pour elle et ses enfants. L’argent lui fut remis pendant notre visite de façon que la construction puisse démarrer bientôt. Alvera et ses quelque 25 orphelins en sont évidemment fous de joie.
  • L’école Kiswahili à Igunga, que le père Bolle construisa avec entre autres le soutien des écoles de Boortmeerbeek, est depuis quelques années entre les mains des autorités. Et ici aussi le projet transféré paraît se porter très bien.

Nous avons donc vu que les choses vont bien, là dans la chaleur d’Igunga. Les batteries sont à nouveau chargées à plein et la motivation reste toujours aussi grande. Nous aimons donc continuer encore un moment. Nous espérons que vous serez avec nous encore un instant!?

A notre adieu Albert nous pria de certainement ne pas oublier de transmettre ses salutations et sincères remerciements aux gents de son village de Schiplaken et de grand-Boortmeerbeek.

Oger Vaes
Au nom de ASBL Bollé Bollé

 

Pour vous offrir un regard dans les coulisses de l’école primaire à Igunga voici un extrait d’une interview avec une des cuisinières:

Mama Njiwa: Je suis Mama Njiwa et une des 3 cuisinières de St. Leo The Great English Medium Pre- and Primary School. Lorsque le père Bolle me demanda en 2006 de cuisiner dans son école primaire, je n’ai pas hésité un moment. Mon mari Anacleti travaillait en effet déjà longtemps comme menuisier au poste missionnaire, donc je savais qu’avec le père Bolle j’aurais un bon patron.

As-tu des enfants toi-même?

Mama Njiwa:  Oui, Anacleti et moi avons cinq enfants : Njiwa a 16 ans, Abrahamu 10, Jeronimo 9, Obama 4 et notre cadet, Slaa, vient d’avoir 2,5. Obama fut né le jour qu’Obama fut élu président des Etats-Unis d’Amérique. C’est pourquoi nous lui avons donné ce nom. Et qui sait deviendra t-il un jour président de Tanzanie (rit) ! Jusqu’à l’année précédente nous habitions dans une des maisons de professeur sur le domaine de l’école primaire, mais après avoir épargné pendant longtemps nous avons maintenant construit notre propre maison cinq cent mètres plus loin.

Comment se passe une journée moyenne pour toi?

Mama Njiwa: Je me lève chaque jour à six heures et demie du matin. Après avoir réveillé les enfants, je vais à pied avec eux à l’école. A ce moment nous n’avons pas encore pris de petit-déjeuner, que nous ne prenons pas avant 10h. Arrivés à l’école nous commençons par allumer les feux. Dès que ceux-ci sont chauds, nous commençons à cuisiner. Quand je commençai en 2006, il n’y avait que 120 élèves, mais depuis leur nombre a augmenté jusqu’à 485 enfants, dont quelque 300 internes. Heureusement dans la cuisine je reçois maintenant de l’aide d’Anna et Kulwa, les deux autres cuisinières. D’abord nous préparons de l’uji. C’est une bouillie à base d’eau, farine de mais et un peu de sucre. Pendant la récréation à 10 heures les enfants en reçoivent un gobelet. Après nous commençons à préparer le déjeuner. Celui-ci consiste chaque jour en de l’ugali (une bouillie consistante faite de farine de mais) et des haricots. Deux fois par semaine les élèves reçoivent le midi aussi de la viande et le vendredi ils reçoivent du dagaa, de petits poissons séchés. Une fois le déjeuner près, nous préparons dans la foulée le dîner puisque les feux sont alors déjà chauds Le soir nos internes reçoivent du riz ou de l’ugali avec haricots. Par semaine nous préparons en tout 825 kg d’ugali, 165 kg de haricots, 40 kg de viande, 165 kg de riz, 18 kg de dagaa (poisson) et 175 kg de farine de mais pour la bouillie d’ugi.

Et tout cela vous le préparez donc sur feu de bois?

Mama Njiwa: Oui, en effet. Jusqu’à l’année passée nous cuisinions dehors. Les pots reposaient simplement sur trois grandes pierres au dessus d’un feu sur le sol. Mais en 2011 le père Bolle construit une nouvelle cuisine ensemble avec un grand réfectoire. Depuis nous avons passé à des grandes cuisinières chauffées au bois. La chaleur du feu est ainsi beaucoup mieux utilisée et ainsi la consommation en bois est fortement réduite. Avant nous consommions un fagot de bois par jour, alors qu’actuellement plus que tous les trois jours. En plus la fumée est éliminée à travers une cheminée, ce qui fait que nous ne sommes plus toute la journée dans la fumée. Une des multiples améliorations desquelles nous sommes très satisfaits!

Tu dis: une des améliorations. Y-a-t-il alors d’autres choses qui ont été améliorées?

Mama Njiwa: Absolument! Grâce à la grande motivation sacré de tous les enseignants, nous sommes déjà quelques années consécutives une des meilleures écoles de la région. Les examens nationaux qui sont pris à la 4ième et 7ième année d’études en sont la meilleure preuve. Mais également l’engagement total du père Bolle nous aide à nous situer parmi les meilleures écoles de la région. Année par année il essaye d’améliorer encore l’infrastructure de l’école. Ainsi il y installa il y a deux ans un épurateur d’eau. Via une lampe UV l’eau est purifiée et l’eau potable est sûre à 100%. La machine-même fait usage d’un panneau solaire et fonctionne donc sans interruption, même quand il y a pour la tantième fois une panne d’électricité nationale. J’assure moi-même l’entretien de la machine. Deux fois par semaine l’après-midi je nettoie le réservoir d’eau, le panneau solaire et le filtre. Et le travail paye: depuis que nous avons commencé à utiliser la machine il y a nettement moins d’enfants malades. Pour le moment les ouvriers du père Bolle sont aussi en train de rénover les dortoirs. Le recouvrement du sol est remplacé et les murs sont repeints. Dans deux semaines les dortoirs seront donc de nouveau comme neufs. Ils sont d’ailleurs aussi occupés au finissement d’une vraie classe d’informatique. Ainsi nous serons la première école primaire dans toute la province à avoir pareille classe. Et le père Bolle m’a raconté à l’occasion que notre province, Tabora, est deux fois plus grande que toute la Belgique!

 

PS Voulez-vous soutenir les projets du père Albert Bolle?

Cela peut se faire

  • via une donation à la Fondation Roi Baudouin. Les donations sont versé sur le compte bancaire 000-0000004-04 (IBAN: BE10 0000 0000 0404 – BIC: BPOTBEB1) de la Fondation Roi Baudouin avec mention «L82181-Bollé Bollé». La Fondation Roi Baudouin offre en effet sa collaboration au projet. Toutes les donations à la Fondation peuvent être déduites fiscalement à partir de 40,00 euros (art. 104WIB).
  • en participant au petit déjeuner fête-des-mères le 12/05/2013. Les petits déjeuners sont livrés à domicile à Boortmeerbeek entre 8h00 et 10h00 au choix. Informations supplémentaires là-dessus plus tard sur www.bollebolle.be ou dans votre boîte aux lettres.

11.01.2013 – Femke Noterdaeme partie pour la Tanzanie

Téléchargez ici une version PDF de la publication "Femke Noterdaeme naar Tanzania", parue dans « De Beiaard » du 11 janvier 2013.

Femke Noterdaeme naar Tanzania

18.04.2012 – Nouvelles du père Bolle de Tanzanie

Téléchargez ici une version PDF de la publication "Nouvelles du père Bolle de Tanzanie", parue dans « Kerk en Leven », edition Boortmeerbeek-Hever-Schiplaken n° 16 du 18 avril 2012.

Nieuws van pater Bolle uit Tanzania

18.05.2011 – Bollé Bollé invite chorale Wosh

Téléchargez ici une version PDF de la publication "Bollé Bollé invite chorale Wosh", parue dans « Passe-Partout » du 18 mai 2011.

Bollé Bollé nodigt Wosh koor uit

01.11.2010 – Lettre du père Bolle

Téléchargez ici une version PDF de la publication "Lettre du père Bolle", parue dans « Gasthofstapper » du novembre - décembre 2010.

Brief van pater Bolle

11.06.2010 – Les “Gasthofstappers De Klinge” marchent pour de l’eau en Tanzanie

Téléchargez ici une version PDF de la publication "Les “Gasthofstappers De Klinge” marchent pour de l’eau en Tanzanie", parue dans « De Wase Koerier » du 11 juin 2010.

 

Gasthofstappers De Klinge stappen voor water in Tanzania - 11.06.2010

05.05.2010 – Elèves VTI construisent école en Tanzanie

Téléchargez ici une version PDF de la publication "Elèves VTI construisent école en Tanzanie", parue dans « Het Nieuwsblad » du 05 mai 2010.

Leerlingen VTI bouwen school in Tanzania - 05.05.2010

05.03.2010 – Course de sponsoring pour la bonne cause au collège Salvator

Téléchargez ici une version PDF de la publication "Course de sponsoring pour la bonne cause au collège Salvator", parue dans « HAC Weekblad » du 12 mars 2010.

Sponsorloop voor het goede doel op Salvatorcollege - 12.03.2010

05.03.2010 – Un e-mail de Bieke Thys

Téléchargez ici une version PDF de la publication "Un e-mail de Bieke Thys", parue au site www.internetgazet.be le 05 mars 2010.

Een mailtje van Bieke Thys - 05.03.2010

30.01.2010 – "Le père Bolle célèbre jubilé d'or prêtre"

Téléchargez ici une version PDF de la publication "Le père Bolle célèbre jubilé d'or prêtre", parue dans « Het Laatste Nieuws » du 30 janvier 2010.

HLN - Pater Bolle viert gouden priesterjubileum - 30.01.2010

22.01.2010 – Le père Bolle un demi siècle en Afrique

Téléchargez ici une version PDF de la publication "Le père Bolle un demi siècle en Afrique", parue au site www.nieuwsblad.be du 22 janvier 2010.

Pater Bolle halve eeuw in Afrika - 22.01.2010

12.06.2009 – Merci à l’école primaire d’Achel

Téléchargez ici une version PDF de la publication "Merci à l’école primaire d’Achel", parue au site www.internetgazet.be du 12 juin 2009.

Dank aan basisschool Achel - 12.06.2009

23.04.2008 – "Pause-café avec le père Bolle"

Téléchargez ici une version PDF de la publication "Pause-café avec le père Bolle", parue dans « Kerk en Leven », édition Boortmeerbeek-Hever-Schiplaken du 23 avril 2008.

Op de koffie met pater Bolle - 23.04.2008

26.03.2007 – "Le Bollé construit jusqu’à son dernier jour"

Téléchargez ici une version PDF de la publication "Le Bollé construit jusqu’à son dernier jour", parue dans « Gazet van Antwerpen » du 26 mars 2007.

GvA - Den Bolle bouwt tot hij sterft - 26.03.2007